S&P 500

Résumé pour le 10 avril

Les indices américains bondissent jusqu'à 12% sur la pause des tarifs

Principaux indices américains mercredi : Dow +8%, NASDAQ +12%, S&P 500 +9,5%, S&P 500 : 4 983, plage de négociation : 4 800–5 700.

Ainsi, la Chine introduit des tarifs de représailles contre les États-Unis à un taux de 84%. C'est une réponse aux tarifs de Trump — 104% au total sur les produits chinois. Un tel niveau de tarifs est prohibitif et bloque effectivement le commerce normal. Les rapports suggèrent déjà que certains grands importateurs comme Amazon arrêtent les navires de fret transportant des marchandises de Chine vers les États-Unis.

Le Secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a qualifié les contre-mesures chinoises de geste insensé et a exhorté à des négociations. De même, un jour plus tôt, Trump, qui avait d'abord imposé ces tarifs, a déclaré que la Chine aurait l'intention de conclure un accord. Il est assez clair que Trump veut que la Chine lui demande de conclure un accord. Cependant, il est également évident qu'il s'agit d'une question de sauver la face pour le président chinois Xi Jinping — demander à celui qui vous a attaqué de négocier. Jusqu'à présent, les déclarations de la Chine ont semblé ressembler à : "Nous sommes prêts à nous battre jusqu'au bout". Il est assez évident qu'une rupture des relations commerciales frappera durement les deux pays, mais je crois personnellement que la Chine souffrira plus que les États-Unis.

Les marchés ont bondi à la mi-journée lorsque Trump a annoncé une pause de 90 jours sur les nouveaux tarifs. Cependant, Trump a ajouté que cela ne s'applique qu'aux pays qui n'ont pas introduit de mesures de rétorsion. Et immédiatement après, Trump a annoncé que les tarifs sur la Chine augmenteraient à 125%.

Cela a propulsé les indices américains à la hausse, avec le pétrole passant de 60 à 64 dollars le baril.

En environ trente minutes, la capitalisation boursière américaine a récupéré 3,5 trillions de dollars suite à l'annonce de la pause sur les tarifs de 90 jours.

Un peu plus tard, le Secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a déclaré que le taux de tarif pour les pays prêts à négocier avec les États-Unis serait réduit à 10%, y compris le Canada et le Mexique.

"Chaque pays dans le monde qui veut venir et négocier, nous sommes prêts à vous écouter," a déclaré Bessent.

Plus tard encore, Trump a réitéré que la Chine "veut conclure un accord" sur les tarifs avec les États-Unis, mais que Xi est "un homme fier. Je le connais très bien. Ils ne savent pas vraiment comment s'y prendre mais ils trouveront une solution". De cette façon, Trump continue d'espérer que Pékin sera le premier à proposer un accord et faire des concessions.

Goldman Sachs a abaissé son estimation de la probabilité d'une récession aux États-Unis à 45%, contre 65% la veille, suite à la décision de Trump de suspendre les tarifs pendant 90 jours, à l'exception de ceux visant la Chine. La banque a déclaré que les tarifs restants encore en vigueur augmenteront probablement le taux de tarif effectif moyen des États-Unis de 15%.

Conclusion : Le rallye du marché a été en partie stimulé par la perception que, au milieu du chaos causé par la "guerre tarifaire de Trump contre tout le monde", à la soirée du 9 avril, cela commençait à ressembler plus à une campagne ciblée — une guerre commerciale contre un seul adversaire : la Chine. Cela reste un problème majeur, mais bien moins menaçant qu'une guerre commerciale des États-Unis avec le monde entier. De plus, il y a encore une chance qu'un accord commercial entre les États-Unis et la Chine soit atteint — et s'il l'est, les marchés se rallieront presque certainement à nouveau.